ADICARE a pour mission de récolter des fonds afin de faire avancer la recherche et l’innovation dans le domaine cardio-vasculaire.
Elle héberge dans ses locaux :
- Une unité INSERM d’épidémiologie
- Un laboratoire INSERM d’hémostase
- Un laboratoire de circulation extra-corporelle
- Une bibliothèque
Dominique Costagliola, Directrice de l’Intitut Pierre Louis d’Epidémiologie et de Santé Publique, présente son équipe ‘Epidémiologie clinique de l’infection à VIH : stratégies thérapeutiques et comorbidités’ située dans les locaux d’Adicare.
Notre équipe de recherches s’intitule ‘Epidémiologie clinique de l’infection à VIH : stratégies thérapeutiques et comorbidités’. Nous faisons partie de l’Intitut Pierre Louis d’Epidémiologie et de Santé Publique qui dépend de l’INSERM et de Sorbonne Université. Nos thématiques portent sur :
- les stratégies antirétrovirales
Comment changer le paradigme d’une trithérapie pour tous à un traitement adapté à chacun, garantissant une charge virale contrôlée ? L’essai ANRS Quatuor, actuellement en cours, devrait ainsi permettre de valider le concept de traitement 4 jours sur 7. L’essai ANRS Altar visera à comparer l’efficacité de 2 bithérapies chez les sujets naïfs dont la charge virale est limitée (inférieure à 50 000 copies/ml). - la morbidité sévère, notamment cancers et infarctus chez les personnes vivant avec le VIH
Nous sommes responsables de la base de données hospitalière française sur l’infection à VIH, (ANRS CO4 FHDH) qui comprend les données relatives à plus de 182 000 personnes vivant avec le VIH suivies dans 129 hôpitaux en France. Cette cohorte nous permet en particulier d’étudier le risque de comorbidités chez les personnes vivant avec le VIH. Nous étudions en particulier le risque d’infarctus et nous montrons que le risque est plus élevé qu’en population générale, ce qui s’explique en partie par l’immunosupression liée à l’infection par le VIH et en partie par l’effet de certains antirétroviraux. - l’impact en santé publique de l’infection à VIH
Un de nos projets phare est l’étude ANRS PREVENIR, une étude de déploiement de la prophylaxie pré-exposition ou PREP en Ile de France, dont l’objectif est de montrer une baisse d’au moins 15 % du nombre de nouveaux diagnostics et de l’incidence dans le groupe des hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes, si 3000 personnes au moins (dont au moins 85% d’HSH) ont accès à la PREP en Ile de France.